lundi 11 décembre 2017

Choisir ses batailles

Dans le domaine de la médecine

Dans l’article précédent (Toute une équipe.), nous avons vu différents professionnels qui offrent des thérapies permettant d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de paralysie cérébrales (PC). Dans celui-ci nous allons vous présenter des traitements alternatifs qui sont possibles dépendant des symptômes et des contraintes du patient. Voici donc la deuxième partie du segment traitement.

Médication : 

Il existe plusieurs types de médicaments pouvant venir en aide, certains médicaments sont cruciaux à la vie tandis que d’autres sons prescrit dans l’espoir qu'ils viendront en aide. D’une part, on retrouve les relaxants musculaires comme le valium et le Botox, ces derniers sont prescrit chez les patients spastiques. Les relaxants permettent de réduire les spasmes et la rigidité musculaire qui peut être contraignante. Le Botox  est utilisé avec des quantités limitées, ont y opte souvent pour des enfants ou lorsque l’atteinte du muscle est peu profond et localisé. Ce traitement doit être répété et combiné à une physiothérapie afin de favoriser l’étirement musculaire et ceux des tendons affectés. Il y a aussi la prescription de médicaments pour les patients épileptiques (symptôme de la PC), bien évidemment l’objectif est de réduire les épisodes d’épilepsie. Un autre type de médicaments prescrits sont les  anticholinergiques, ces derniers sont prescrits au patient dystonique afin de réduire les mouvements involontaires et la salivation excessive. Il y a bien d’autres médicaments qui peuvent venir en aide, l’idée ici est de savoir que différents médicaments aident pour différents symptômes et il est primordial qu’un professionnel de la santé sache quel médicament est prescrit à son patient, afin d’ajuster son intervention en conséquence.


Chirurgie : 

Dans certains cas, la chirurgie est l’option jugée la plus idéale. Les chirurgies majeures peuvent corriger certains problèmes posturaux qui sont limitants ou problématiques. Les interventions sont principalement faites au niveau des jambes, des bras et de la colonne, on parle de chirurgie corrective (os et tendons). Ceci se fait à l’aide de tige en métal qui sert de support aux structures. Ses chirurgies permettent un meilleur usage des membres, peuvent réduire la rigidité des membres affectés et même diminuer la douleur due à la spasticité. Une autre forme de chirurgie est la radicellectomie sélective postérieure. Certains qui ont le potentiel de marcher peuvent avoir recours à ce genre d’intervention. Le traitement cible les muscles des membres inférieures (effets sur membres supérieures). Le but est d’évaluer l’efficacité des nerfs, par conséquent les nerfs qui causent les mouvements de spasticité sont éliminés (sélection). Suite à cette intervention, les muscles doivent être renforcés (physiothérapeute ou kinésiologue) afin de permettre à l’enfant de se soutenir et éventuellement marcher.



Références:

Tilton, A. H. (2004). Management of spasticity in children with cerebral palsy. Seminars in Pediatric Neurology, 11(1), 58–65. https://doi.org/https://doi.org/10.1016/j.spen.2004.01.008

http://www.hopitalpourenfants.com/nouvelles-et-evenements/dernieres-nouvelles/multiplier-les-competences-pour-le-traitement-de-la

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