Dans le domaine de la médecine
Dans l’article précédent (Toute une équipe.), nous
avons vu différents professionnels qui offrent des thérapies permettant d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de paralysie cérébrales (PC).
Dans celui-ci nous allons vous présenter des traitements alternatifs qui sont
possibles dépendant des symptômes et des contraintes du patient. Voici donc la
deuxième partie du segment traitement.
Médication :
Il
existe plusieurs types de médicaments pouvant venir en aide,
certains médicaments sont cruciaux à la vie tandis que d’autres sons prescrit
dans l’espoir qu'ils viendront en aide. D’une part, on retrouve les relaxants musculaires
comme le valium et le Botox, ces derniers sont prescrit chez les patients
spastiques. Les relaxants permettent de réduire les spasmes et la rigidité
musculaire qui peut être contraignante. Le Botox est utilisé avec des
quantités limitées, ont y opte souvent pour des enfants ou lorsque l’atteinte
du muscle est peu profond et localisé. Ce traitement doit être répété et
combiné à une physiothérapie afin de favoriser l’étirement musculaire et ceux
des tendons affectés. Il y a aussi la prescription de médicaments pour les
patients épileptiques (symptôme de la PC), bien évidemment l’objectif est de
réduire les épisodes d’épilepsie. Un autre type de médicaments prescrits sont
les anticholinergiques, ces derniers
sont prescrits au patient dystonique afin de réduire les mouvements involontaires
et la salivation excessive. Il y a bien d’autres médicaments qui peuvent venir
en aide, l’idée ici est de savoir que différents médicaments aident pour
différents symptômes et il est primordial qu’un professionnel de la santé sache
quel médicament est prescrit à son patient, afin d’ajuster son intervention en
conséquence.
Chirurgie :
Dans certains cas, la chirurgie est
l’option jugée la plus idéale. Les chirurgies majeures peuvent corriger
certains problèmes posturaux qui sont limitants ou problématiques. Les
interventions sont principalement faites au niveau des jambes, des bras et de
la colonne, on parle de chirurgie corrective (os et tendons). Ceci se fait à
l’aide de tige en métal qui sert de support aux structures. Ses chirurgies
permettent un meilleur usage des membres, peuvent réduire la rigidité des
membres affectés et même diminuer la douleur due à la spasticité. Une autre
forme de chirurgie est la radicellectomie sélective postérieure. Certains qui
ont le potentiel de marcher peuvent avoir recours à ce genre d’intervention. Le
traitement cible les muscles des membres inférieures (effets sur membres supérieures).
Le but est d’évaluer l’efficacité des nerfs, par conséquent les nerfs qui
causent les mouvements de spasticité sont éliminés (sélection). Suite à cette
intervention, les muscles doivent être renforcés (physiothérapeute ou
kinésiologue) afin de permettre à l’enfant de se soutenir et éventuellement
marcher.
Références:
Tilton, A. H. (2004). Management of spasticity in children with cerebral palsy. Seminars in Pediatric Neurology, 11(1), 58–65. https://doi.org/https://doi.org/10.1016/j.spen.2004.01.008
http://www.hopitalpourenfants.com/nouvelles-et-evenements/dernieres-nouvelles/multiplier-les-competences-pour-le-traitement-de-la
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